Le collage atteint ici le plus grand raffinement. Du plus précieux au plus simple, elle déchire les papiers, les colles, les patines et les cires, nous offrant à tous un monde prodigieux et déroutant de formes toujours plus actuelles et modernes. FITZIA promène ses spectateurs dans une possibilité infinie d’interprétations.

“Le collage” est autre chose que la peinture à l’huile. C’est une longue discussion entre l’artiste et ses intentions. Il y a au début une volonté de réalisation, d’organisation de la surface, mais le hasard y est également pour beaucoup. Ce hasard, dont Arp a dit “celui qui se laisse mener par le hasard pourra tisser une toile vivante”.

Il est intéressant d’examiner de près la création de ces tableaux sur lesquels le papier est utilisé avec une habileté diabolique. On y découvre des épaisseurs, de la transparence, des subtilités qui exigent une grande maitrise de cette forme d’art.

Une fois ses tableaux terminés, Fitzia les recouvrent à chaud d’une cape de cire, ce qui les protège de la poussière et leur donne un aspect satiné.

Son travail a été exposé dans de nombreux pays (Mexique, États-Unis, Colombie, et France entre autres). Plusieurs de ses œuvres se trouvent dans des musées, notamment le Musée d’Art Moderne de New-York, et celui de Mexico, ou encore de Bibloa.