Giovanni Gorini
Né à Lajatico (Pise) en 1950, il commence à peindre en 1970.
En 1972 il fréquente l’Institut d’Art et durant cette période, la peinture de Pollock et l’art gestuel l’influencent, pour donner en 1974 sa première toile « abstraite ».
Jusqu’en 1975 il approfondit cette phase de recherche pour se libérer du traditionnel « figuratif ». Il découvre alors l’œuvre de Giuseppe Santomaso, et frappé par la poétique et surtout par le « rapport avec la réalité » du travail de cet artiste, il le rencontre à Venise en 1976.
Après cette rencontre et celles qui suivront régulièrement, les créations de Gorini prennent une orientation décisive. Il imprime son premier portfolio « Autoscienza-Presenza » avec un texte de l’écrivain et ami Francesco Paciscopi.
Il consolide sa recherche « réalité/nature » au cours de deux voyages l’un dans les Pouilles avec le peintre Alessandro Gamba, et l’autre en Grèce. C’est aussi l’époque de son premier voyage à Paris, où il s’installe en 1979.
Il participe à plusieurs expositions collectives avec un groupe d’artistes italiens, et il se lie d’amitié avec Riccardo Licata, titulaire d’un atelier aux Beaux Arts de Paris, qui lui apprend la mosaïque, et Paolo Boni, peintre et graveur, oncle de Mario Boni, imprimeur en taille douce, qui l’initie à la gravure en plusieurs couleurs. Il approfondie cette recherche attiré par les différentes techniques d’estampe des artistes qui fréquentent l’atelier Boni, notamment Bertrand Dorny.
En 1980 il imprime son deuxième portfolio « Voyage sans monuments » accompagné d’un texte de Dino Carlesi (poète et critique d’art) et suivront
en 1984 « Terre dimenticate » et en 2002 « …ai segni della terra ».
En 1981, il est diplômé de l’ Académie des Beaux Arts de Florence dans la classe de peinture de Gustavo Giulietti.
Pour ses travaux de gravure il obtient la médaille de la « Ville de Paris » de bronze en 1982 et d’argent en 1984, et le deuxième prix à la « Biennale du XV – Paris » en 2019. Il fait partie des artistes de « Manifestampe ».
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