C’est Henri Baviera qui l’initie et le fait travailler à ses côtés en qualité de pressier en taille douce. En 1999, il suit des cours de gravure, digère les influences consenties des artistes qu’il a fréquentés et dont il imprime les œuvres et commence à créer les siennes sous l’œil bienveillant de son mentor et ami. Leur rencontre est déterminante : amis, les deux artistes travaillent ensemble. GALASSI s’inspire des rues du Vieux Nice. Sa peinture s’enrichit de matériaux divers, chaux, papier et carton. A l’aspect minéral de ses œuvres, il aime associer le végétal, comme pour créer un lien entre le dédale de pierres et toitures de Nice et sa perception intime de la nature.

En 2001, il ouvre son propre atelier. Désormais il crée et tire ses propres gravures. Ses sujets sont abstraits mais tout un chacun y trouvera du figuratif. Ses gravures inspirent des mondes imaginaires, d’anciennes mappes mondes. Il donne à ses gravures des noms tirés de termes agronomiques.

 Il poursuit son chemin et se dirige vers la création de Toiles où se mélangent terres, argiles, feuilles d’or, ocre. Le travail de la toile et celui de la gravure deviennent pour lui des techniques complémentaires. Il réalise désormais des sculptures murales (entre peintures en relief, et sculptures), avec des couleurs vives et primaires. Ces sculptures et toiles rappellent le paysage de la mer et des vagues en mouvement, mais sont pourtant d’une précision déconcertante. L’artiste s’amuse également à jouer avec la lumière, rendant ses œuvres d’art vivantes et éternellement changeantes. Son travail artistique est en perpétuelle évolution créant inlassablement la surprise du spectateur.